le marché de l’immobilier aujourd’hui et après le confinement du Covid 19.
Le 17 mars 2020, le Président de la République a placé le pays en confinement et le monde de l’immobilier s’est mis en pause. Le temps que tous les acteurs de cet univers s’organisent,
il y aura eu quelques jours de flottement mais tout le monde s’est adapté pour, petit à petit, assurer un service minimum et continu. Les services des hypothèques sont à nouveau ouverts, les syndics répondent, les banques éditent les offres de prêt et peuvent débloquer les fonds. Depuis le 3 avril, suite au décret paru au journal officiel, il est dorénavant possible pour les notaires d’organiser et de signer les actes à distance, cela ne règle pas les problèmes qui suivent, tel des travaux à réaliser et surtout un déménagement en plein confinement.
Comment va se comporter le marché de l’immobilier une fois le confinement levé ?
Il est bien évidement difficile de prédire l’avenir mais quelques éléments peuvent nous indiquer que dans les zones « tendues » comme l’Ile de France et les grandes villes de France, le marché devrait résister et s'ajuster. Cette théorie va bien évidement s'appliquer à notre marché local d'Issy Les Moulineaux et de la première couronne Parisienne. Il va y avoir une baisse du nombre de ventes de l'ordre de 10 à 20 % comme dans les précédentes crises mais un maintien des prix car les circonstances sont très différentes pour plusieurs raisons.
Les fondamentaux d’un marché dynamique devraient perdurer après le confinement.
Le nombre d’acheteurs va diminuer mais sera toujours bien supérieur au nombre de vendeurs. Alors que nous avions 8-9 acheteurs pour 1 vendeur nous pouvons raisonnablement penser que ce rapport pourrait évoluer vers un 4-5 acheteurs pour 1 vendeur. La demande restera à priori assez forte.
Ces acheteurs profiteront toujours d’un taux d’emprunt très bas, il va subir une légère hausse au mois d’avril par réaction au confinement, il restera stable voir rebaisser dans les semaines à venir selon les annonces de la BCE afin de maintenir le marché des transactions.
La pierre a toujours été une valeur « refuge », en période de crise financière. Les bourses mondiales ayant subi des pertes très importantes, les investisseurs reviennent naturellement vers l’immobilier. Le marché des petites surfaces devrait donc être stable avec le retour des « boursicoteurs ».
L’immobilier restera aussi un produit avec un rendement plus élevé et plus rentable que les placements financiers proposés par les banques en perte de confiance dans ces périodes de crise.
Un autre élément qui peut aussi rassurer sur l’avenir de l’immobilier et qui a fait l’actualité ces derniers mois c’est : la retraite ! Énormément de monde se tourne vers l’investissement immobilier pour préparer sa retraite. Acheter des petites ou moyennes surfaces pour les mettre en location et ainsi assurer une rente.
Un bémol sur cet optimisme pour les ventes de grandes surfaces, appartement et maison, l’apport de ces acquéreurs provient souvent de la vente d’actions en bourse. Cet apport à pu perdre quelques milliers d’euros vu la chute des cours de la bourse.
Les agences sont dans les starting-block et prêtes à reprendre leur activité dès que possible pour limiter la baisse du chiffre d’affaire.
Il faudra quelques semaines pour que le marché post Covid 19 se mette en place et qu’on puisse vraiment envisager l’avenir de l’immobilier et confirmer cette stabilité.